Dans son édition d'aujourd'hui 29 mars, le Télégramme a fait le point sur la carte scolaire de l'an prochain, telle que l'inspection académique la prévoit. Or, c'est au minimum 40 postes qui devraient être supprimés à la rentrée! Le motif invoqué est la baisse des effectifs.
Mais compte tenu des fermetures programmées, les enfants seront répartis dans un nombre moins important de classes, et de manière mécanique, ces classes se retrouveront surchargées. Comment les élèves pourront-ils alors apprendre de manière satisfaisante, s'ils sont trop nombreux pour que les maîtres et les maîtresses puissent s'occuper d'eux individuellement ? Peut-on croire qu'ainsi ils apprendront mieux à lire, à écrire, à compter ? Une suppression de classe dans une école à des répercussions sur tous les niveaux : tous les enfants, de la maternelle au CM2, seront touchés : par exemple, qui encadrera les soutiens de primaire qui sont actuellement pris en partie en charge par les maîtresses de maternelle ?
L'article du Télégramme mentionne plusieurs écoles de Landerneau, et notre école maternelle est directement menacée : un demi-poste risque d'être supprimé, après le demi-poste supprimé l'an dernier. Il n'y aurait plus que trois classes, et il sera sans doute impossible d'accepter les inscriptions des enfants de moins de trois ans - sans qu'on se préoccupe d'ailleurs des possibilités de garde des parents. Ces enfants, que l'école ne pourra peut-être pas accueillir, risquent d'être inscrits ailleurs. On peut également craindre que l'école primaire soit touchée à la rentrée suivante, puisqu'elle subira à son tour la baisse d'effectif de la maternelle.
Il est donc important de se mobiliser, pour préserver les conditions d'accueil que nous connaissons. Si vous connaissez des parents qui prévoient d'inscrire leur(s) enfant(s) à Ferdinand Buisson, dites-leur de contacter très rapidement la directrice, pour qu'elle fasse remonter les chiffres jusqu'à l'inspection académique.
Nous prévoyons également de contacter les APE des autres écoles de la ville, pour essayer de défendre ensemble les conditions de scolarisation sur Landerneau.