mercredi 7 septembre 2011

Nouvelle suppression de poste pressentie en primaire.

Le jour de la rentrée, et de manière traditionnelle, les inspecteurs sont passés dans les écoles pour compter les élèves présents. Avec l'objectif à peine masqué de trouver où supprimer des postes, car il est bien évident que c'est avec plus d'enfants dans leurs classes que les maîtres pourront enfin faire diminuer le taux d'analphabétisme qui depuis quelques années ne cesse de monter en France. 
M. Rumeau est donc passé en maternelle et en primaire. Il a compté et recompté les enfants, qui ne sont pas assez nombreux par rapport aux quotas fixés par l'institution. Il est donc fort possible qu'un poste d'enseignant soit supprimé en primaire, vraisemblablement pour être attribué à l'école de Kergreis (qui, c'est un fait, a des classes surchargées). On déshabille Pierre pour habiller Paul. Mais c'est très certainement pour améliorer la qualité des enseignements dispensés à nos enfants !

Rappelons donc quelles mesures l'inspection a pu prendre, ces deux dernières années :
- suppression d'un poste complet en maternelle, qui ne compte plus que trois enseignantes pour 87 enfants (seulement 77 pour l'inspection, qui refuse de prendre en compte les enfants de 2-3 ans déjà inscrits et qui  intégreront la classe dès qu'ils seront propres);
- suppression de fait d'un demi-poste en primaire, avec le non-renouvellement du poste de Pascale L'Etourneau qui prenait en charge le soutien aux élèves en difficulté mais qui n'était pas rattachée à l'établissement.

C'est maintenant un poste complet qui serait menacé; on passerait de 7 à 6 classes, au motif que le taux d'encadrement serait trop favorable à l'école, par rapport aux autres écoles de la circonscription. Or, on constate que le taux d'encadrement en maternelle est par contre supérieur, et que cela n'entraîne pas de réouverture. L'inspection, de manière très hypocrite, utilise les chiffres selon ses buts du moment.  En une année, ce sont donc deux postes et demi que perdrait l'école.
Ces suppressions, qui nous touchent ainsi que d'autres écoles partout en France, sont profondément scandaleuses. Elles ont pour conséquence de surcharger certaines classes, de rendre la prise en charge des enfants plus compliquée, voire impossible. Il est illusoire de croire que quelques heures de soutien vont permettre de contrebalancer ces pertes : ce n'est que du rafistolage à bon compte.

Ces mesures qui ruinent peu à peu l'école vont se poursuivre, puisque l'annonce de nouvelles suppressions de postes a déjà été faite.
Si l'école Ferdinand Buisson devait effectivement être touchée, l'APE se retournerait de nouveau vers les différents élus de la circonscription, qui seuls peuvent avoir du poids face à ces mesures administratives, afin de leur demander d'intervenir. Dans ce cas, nous vous inviterons à nous rejoindre pour protester, ce qui n'est peut-être pas inutile compte tenu des échéances de l'année.


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